dimanche 26 novembre 2006

Ma troisième activité : la vente de pub sur le Net

Je vous avais déjà parlé de ma première et de ma deuxième activité. Et rapidement de la troisième.

Maintenant que vous connaissez un peu mieux la pub sur le Net, je peux vous parler plus en détail de ma troisième et principale activité (la vente de pub sur le Net) et de ses spécificités.

Comme je l’ai dit dans un précédent post, la pub à la performance inverse le rapport de force entre annonceur et média. Ce n’est plus le média qui doit convaincre de son potentiel (audience) c’est l’annonceur (ou son représentant : agence, etc.) qui doit convaincre de l’intérêt de la campagne (efficacité, notoriété, rentabilité, etc.).

A cette première difficulté (pour l’annonceur) s’ajoute une seconde difficulté : quand l’annonceur s’attaque à l’international. Il faut non seulement convaincre le site Web, mais d’abord le trouver, le contacter, puis plus tard le rassurer, le payer, gérer les problèmes, etc.

Pour cela l’annonceur peut travailler en direct, passer par une agence, passer par un tiers comme moi, ou par une plateforme d’affiliation.

Travailler en direct est difficile et prend beaucoup de temps. Les agences, elles, s’occupent de tout, mais sont plutôt le privilège des gros annonceurs et ne s’intéressent pas trop à la pub à la performance. Quant aux plateformes d’affiliation, c’est sans doute le meilleur moyen pour l’annonceur, à 2 conditions : 1) qu’il se consacre au marché local. 2) qu’il anime lui-même sa campagne.

En effet, avec les plateformes d’affiliation, dès qu’on se tourne vers l’international ça devient compliqué : certaines plateformes d’affiliations sont présentes dans la quasi-totalité des pays européens, mais pour chaque pays dans lequel il souhaite être présent, l’annonceur doit ouvrir un compte, gérer les outils de communication locaux (bannières, emails, etc.), traiter avec des interlocuteurs locaux, payer en monnaie locale, etc.

Autre inconvénient de la plateforme d’affiliation (même au niveau local) : elle gère des centaines d’annonceurs et ne peut évidemment pas accorder la même attention à tous et suivre leurs campagnes de la même manière. La campagne d’un annonceur peut très bien être proposée sur plusieurs plateformes d’affiliation mais pas ou peu relayée par les sites Web.

Moi, d’une certaine façon, je travaille à mi-chemin entre l’agence et la plateforme d’affiliation : je ne m’occupe que de quelques clients, mais je m’occupe de tout, et quel que soit le modèle de pub (donc souvent de la performance) : d’abord, s’il faut créer les bannières et autres éléments graphiques, je trouve les personnes compétentes pour le faire. Ensuite, je trouve les sites Web, je me charge de les convaincre, je leur transmets les éléments, je suis la campagne, je fais le reporting au client, je suis payé par le client en une seule monnaie et paye les sites Web en monnaie locale, je gère les problèmes, etc., et ce dans autant de pays que le client le souhaite, en Europe et dans le monde.

Mes clients sont des entreprises de taille moyenne, suffisamment grosses pour générer un volume d'affaires conséquent et pour s’attaquer à l’international. Ce ne sont donc ni des gros (Coca Cola, IBM, BNP, etc.) qui passent par des agences, ni des tout petits (Bar de la Marine à Antibes, Garage LePaul à Aubenas, La Boutique du Caleçon à Strasbourg, etc.) qui se débrouillent tout seul. Mais tout ce qu’il y a au milieu :)

Bien sûr je ne suis pas spécialisé uniquement dans la pub à la performance. Si on me propose des campagnes payées à l’affichage ou au clic, je suis ravi, car c’est beaucoup plus facile à vendre, mais disons que la pub à la performance est celle qui justifie le plus mon intervention. Et l’international est ma particularité, mon « + produit », mon expertise.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

si tu as besoin je suis maintenant freelance en + d'etre rochellaise !-)