mercredi 29 novembre 2006

Loi martiale

Ca y est la loi martiale est levée sur 41 provinces de Thailande, dont Bangkok. On va enfin pouvoir.

Caricature du Democracy Monument de Bangkok, par Stephff

Pouvoir quoi ? Ah ben je sais pas. On pouvait déjà faire à peu près tout ce qu'on voulait, à part dire du mal du roi et de la famille royale, mais ça on peut toujours pas.

Nan sinon pour ceux qui souhaitent vivre un VRAI coup d'état, j'ai cru comprendre qu'il s'en prépare un aux îles Fidji.

A vos billets d'avion !!!

mardi 28 novembre 2006

Réseautons, réseautons... mais poliment !

J'ai été contacté par un partenaire potentiel en France. Le type a trouvé mes coordonnées sur Viaduc. J'en profite donc pour rappeler à mes collègues entrepreneurs que le réseautage (quel est le terme exact d'ailleurs ? On dit plus souvent Networking) fonctionne.

Inscrivez-vous sur Viaduc et faites grossir mon réseau. C'est pour votre bien :)


En revanche un truc que j'apprécie pas du tout, moi, c'est les propositions envoyées à une mailing list : une demande de partenariat par exemple, ou pire, une candidature spontanée, que vous recevez par email, mais qui est visiblement envoyée simultanément à l'ensemble des contacts du demandeur !!!

Je sais bien que la proposition est vraisemblablement envoyée à beaucoup de monde, et pas qu'à moi, mais il me semble que la moindre des politesses c'est de l'adresser individuellement. De montrer de l'intérêt envers la personne à qui on s'adresse au lieu de confirmer qu'on est en train de "ratisser large".

L'email rend-il feignant ou suis-je déjà un vieux con ? :)

dimanche 26 novembre 2006

Ma troisième activité : la vente de pub sur le Net

Je vous avais déjà parlé de ma première et de ma deuxième activité. Et rapidement de la troisième.

Maintenant que vous connaissez un peu mieux la pub sur le Net, je peux vous parler plus en détail de ma troisième et principale activité (la vente de pub sur le Net) et de ses spécificités.

Comme je l’ai dit dans un précédent post, la pub à la performance inverse le rapport de force entre annonceur et média. Ce n’est plus le média qui doit convaincre de son potentiel (audience) c’est l’annonceur (ou son représentant : agence, etc.) qui doit convaincre de l’intérêt de la campagne (efficacité, notoriété, rentabilité, etc.).

A cette première difficulté (pour l’annonceur) s’ajoute une seconde difficulté : quand l’annonceur s’attaque à l’international. Il faut non seulement convaincre le site Web, mais d’abord le trouver, le contacter, puis plus tard le rassurer, le payer, gérer les problèmes, etc.

Pour cela l’annonceur peut travailler en direct, passer par une agence, passer par un tiers comme moi, ou par une plateforme d’affiliation.

Travailler en direct est difficile et prend beaucoup de temps. Les agences, elles, s’occupent de tout, mais sont plutôt le privilège des gros annonceurs et ne s’intéressent pas trop à la pub à la performance. Quant aux plateformes d’affiliation, c’est sans doute le meilleur moyen pour l’annonceur, à 2 conditions : 1) qu’il se consacre au marché local. 2) qu’il anime lui-même sa campagne.

En effet, avec les plateformes d’affiliation, dès qu’on se tourne vers l’international ça devient compliqué : certaines plateformes d’affiliations sont présentes dans la quasi-totalité des pays européens, mais pour chaque pays dans lequel il souhaite être présent, l’annonceur doit ouvrir un compte, gérer les outils de communication locaux (bannières, emails, etc.), traiter avec des interlocuteurs locaux, payer en monnaie locale, etc.

Autre inconvénient de la plateforme d’affiliation (même au niveau local) : elle gère des centaines d’annonceurs et ne peut évidemment pas accorder la même attention à tous et suivre leurs campagnes de la même manière. La campagne d’un annonceur peut très bien être proposée sur plusieurs plateformes d’affiliation mais pas ou peu relayée par les sites Web.

Moi, d’une certaine façon, je travaille à mi-chemin entre l’agence et la plateforme d’affiliation : je ne m’occupe que de quelques clients, mais je m’occupe de tout, et quel que soit le modèle de pub (donc souvent de la performance) : d’abord, s’il faut créer les bannières et autres éléments graphiques, je trouve les personnes compétentes pour le faire. Ensuite, je trouve les sites Web, je me charge de les convaincre, je leur transmets les éléments, je suis la campagne, je fais le reporting au client, je suis payé par le client en une seule monnaie et paye les sites Web en monnaie locale, je gère les problèmes, etc., et ce dans autant de pays que le client le souhaite, en Europe et dans le monde.

Mes clients sont des entreprises de taille moyenne, suffisamment grosses pour générer un volume d'affaires conséquent et pour s’attaquer à l’international. Ce ne sont donc ni des gros (Coca Cola, IBM, BNP, etc.) qui passent par des agences, ni des tout petits (Bar de la Marine à Antibes, Garage LePaul à Aubenas, La Boutique du Caleçon à Strasbourg, etc.) qui se débrouillent tout seul. Mais tout ce qu’il y a au milieu :)

Bien sûr je ne suis pas spécialisé uniquement dans la pub à la performance. Si on me propose des campagnes payées à l’affichage ou au clic, je suis ravi, car c’est beaucoup plus facile à vendre, mais disons que la pub à la performance est celle qui justifie le plus mon intervention. Et l’international est ma particularité, mon « + produit », mon expertise.

vendredi 24 novembre 2006

Les ressources publicitaires d’un site Web

Maintenant que les modèles sont clairs, comment les utiliser ? Quelles sont les possibilités pour gagner de l’argent avec un site Web ?

On a parlé des bannières, c’est le plus classique :





Il y a aussi les adsense, qui pour moi sont un dérivé des bannières :





Pareil pour les liens shopping :





A côté de ça, il ne faut pas oublier les adresses emails des membres, des clients, des inscrits. En effet une source non négligeable, et même souvent principale, de revenus publicitaires, ce sont les adresses des internautes collectées via le site et louées à des annonceurs ou des sponsors.

L’avantage par rapport aux bannières et autres publicités sur le site, c’est que l’email est proactif. C’est lui qui "va chercher" l’internaute, il n'attend pas que l’internaute vienne à lui.

L’email permet donc de générer rapidement un maximum de contacts, et donc, potentiellement, de revenu, alors que la bannière s’inscrit plutôt dans la durée. L'email permet aussi un discours plus élaboré.

Les 2 outils sont donc complémentaires.

Une autre source de revenus à signaler, ou plutôt 2, ce sont les adresses postales et les numéros de téléphones collectés via le site, mais c’est plus restreint car moins facilement indiqué par l’internaute et souvent approximatif (autant il est important d’indiquer une adresse email correcte pour recevoir la newsletter ou le service auquel on s’inscrit, autant on peut se contenter de donner une adresse approximative, voire fausse).

Mais c'est important quand même notamment avec l'effervescence du marché du mobile. Les sites de sonneries à télécharger, par exemple, peuvent se créer une base importante de numéros.

jeudi 23 novembre 2006

Aparté sur les éléphants

L’éléphant ! Voilà un animal débonnaire et sympathique qui passe plus de temps à bouffer de l’herbe tranquillement qu’à se foutre sur la gueule avec ses collègues.

Le week-end dernier j’étais à Surin, dans le Nord Est de la Thailande, pour ce qui est sans doute le plus grand rassemblement d’éléphants au monde : Le « Surin Elephant Round-Up Show » (Bah ouais y en a qui font les concentrations de motards, moi je fais celles des éléphants).

Plus de 300 éléphants rassemblés pour des shows, des animations, des balades, etc. Ouais ça a un peu un côté cirque, mais la grosse différence c’est que ces éléphants habitent dans un milieu quasi naturel, pas entre des roulottes sur un terrain vague. Et le show principal est magnifique.

Mais c’est pas là que je voulais en venir. Plutôt ici : une de mes photos publiées sur TWIP (The World in Photos) a déjà été reprise par un site spécialisé sur les éléphants (photo ici).

Je suis d’autant plus fier que la photo a été prise à dos d’éléphant :)


mardi 21 novembre 2006

Afflelou est dans la bergerie

Ouais, mon titre est bidon, mais c'est pour accrocher le lecteur :)

Je trouve qu'Alain Afflelou dégage une image d'entrepreneur très positive : manifestement il a réussi dans son business, il se permet même des petits plaisirs en sponsorisant des clubs de foot, il communique bien, en se mettant en avant mais sans trop en faire, il reste discret dans le monde du showbiz.
Moins grande gueule que Tapie, moins mégalo que Richard Branson, moins donneur de leçons que pleins d'autres. Bref, un entrepreneur à qui on aimerait ressembler.

Donc quand il donne 10 conseils aux jeunes entrepreneurs dans le JDN, j'écoute et je prends des notes :

1) "Ne dites pas que vous allez faire, faites !"
Bon ça on est tous d'accord là-dessus et en même temps on fait tous la même chose : on a plein d'idées, plein de projets, etc. et on est toujours en train de se dire "il faudra que je fasse ça" "il faut que je commence ça", etc. Non, à faire tout de suite. Il a raison. J'ai de la marge pour m'améliorer dans ce domaine.

2) "24h de réflexion": "Prendre le temps de réfléchir à une nouvelle idée avant de la mettre en place".
Là je dirais que je suis bon car je réfléchis même bien plus que 24h :)

Mais ça me rappelle aussi une règle que je me suis imposée il y a quelques années (mais pas beaucoup, genre 2 ou 3 ans), issue de mon expérience pro : ne jamais répondre à un email désagréable (sur le ton ou même tout simplement car il va à l'encontre de ce qu'on souhaitait) à chaud. Prendre le temps de la réflexion. Idéalement, 24h :)

3) "Anticiper les aspects négatifs d'une idée et envisager des solutions appropriées"
Ah ça je suis Champion du Monde, M'sieur Afflelou ! J'ai même franchement tendance à toujours prévoir le pire des scénarios et à anticiper les actions en conséquence, alors que finalement ça n'arrive jamais... Au moins je saurai que c'est bon pour le business.

4) "Avoir une idée d'avance": "prévoir le concept de demain".
Je m'y suis mis, mais ça reste très balbutiant, en tout cas au niveau de l'application ; on en revient au point 1)

5) "Ne pas prendre de risques": "le seul endroit où on prend des risques, c'est au casino".
Alors là en revanche, permettez moi d'être perplexe... Pour moi la création d'entreprise, c'est avant tout prendre des risques. Mais des risques calculés. Limités. Je suis un peu surpris par ce conseil...

6) "Réagir vite": "ne pas laisser une situation néfaste s'éterniser"
Ouais là dessus j'ai des progrès à faire. J'aurais dû changer de banque déjà, par exemple. Cela dit ça s'est amélioré avec eux...

7) "Respecter l'autre": "respecter le partenaire, le client, le fournisseur".
De ce côté là, il y a tellement d'escrocs, de rigolos, de bras cassés, de margoulins, etc. dans mon activité (et dans l'Internet en général) qu'il est facile de sortir du lot avec un minimum de sérieux, d'éthique et de rigueur. En ce qui me concerne c'est surtout : "Ne pas s'énerver. rester Zen". Ca tombe bien je fais un stage chez Bouddha ! :)

8) "Entreprendre c'est construire"
Oui ça je commence à m'en rendre compte. Même une entreprise "virtuelle" comme la mienne a finalement besoin de s'ancrer dans le réel. Je reviendrai là-dessus dans quelques jours...

9) "Communiquer pour faire savoir"
Pour l'instant mon seul outil de communication est mon blog. Il m’a permis d’avoir des contacts intéressants. Je pense à faire de la pub aussi. Peut-être à l'occasion de mon nouveau site web... D’un autre côté, vu la spécificité de mon activité, j’ai peur que de la pub m’attire plus de prospects pas intéressants que de prospects intéressants.

10) "Un oeil neuf": "ne pas hésiter à faire table rase de l'existant pour envisager les choses avec un oeil neuf"
Ca c'est pas facile. Je préfère partager mon expérience avec d'autres pour qu'eux me donnent leur avis, et voient ma situation avec un oeil forcément neuf. C'est un des objectifs de ce blog d'ailleurs. Vous êtes tous mes "z'oeil n'oeuf".

D'ailleurs je terminerai là-dessus : n'hésitez pas à l'ouvrir (oui, l'oeil aussi, oui).

lundi 20 novembre 2006

Tirer des revenus de son blog

Encore un article intéressant sur le JDN : Comment tirer des revenus de son blog ?. D'autant plus intéressant que ce sont les mêmes méthodes que pour un site, donc si vous vous posez la question pour un site, c'est intéressant de consulter l'article aussi.

L'article confirme ce que je disais pour les blogs. Peu de gens tirent des revenus conséquents des Google Adsense. Surtout pas si le blog est en français.

Mais justement le JDN passe en revue les autres outils permettant de générer des revenus publicitaires. Ca m'évitera de le faire :)

vendredi 17 novembre 2006

Google Adsense

Un point sur les Google Adsense pour répondre à l'excellente question de Duc sur mon précédent post.

Les Google Adsense sont un outil génial permettant à des millions de webmasters de générer des milliers de dollars chacun, et à Google de devenir une des plus puissantes entreprises du monde !

exemple de Google Adsense

Mais ce n'est pas la panacée.

Comment ça fonctionne ? (en gros, hein, je suis pas un spécialiste Google)

D'un côté des annonceurs acceptent de payer un certains montant pour des mots clés correspondant à leur activité (selon un système d'enchères mis en place par google) ; de l'autre côté des sites web contenant ces mots clés. Entre les 2, Google, qui automatiquement place les annonces des annonceurs sur les sites contenant les mots clés demandés.

Vous avez un exemple sur la colonne de droite sur ce blog (en descendant un peu). Et dans l'image ci-dessus.

Mettons qu'un annonceur accepte de payer €0,10 par clic pour un mot clé. Son annonce sera placée sur les sites contenant ce mot clé. Chaque fois que quelqu'un cliquera sur l'annonce de cet annonceur, celui-ci sera facturé €0,10 par Google. Google va garder une partie et reverser le reste au site Web (je n'ai pas lu en détail les conditions du service de Google. Peut être ils donnent le détail de la commission mais je ne suis pas sûr. Et de toutes façons, le chiffre est invérifiable. Je rejoins donc Duc sur l'analogie avec la formule secrète de Coca Cola).

Dès que le site web atteint une rémunération de $100, la somme est versée sur le compte en banque du Webmaster.

A priori c'est donc un système fantastique pour gagner facilement de l'argent. Il suffit de créer un site Web et d'y mettre des Adsense !

Oui mais voilà : ça demande une audience très ciblée, un contenu homogène et un trafic important.

Prenons 3 exemples :

1) Le site de Julien (fidèle lecteur de ce blog) : jobetudiant.net
L'audience est très ciblée
: les étudiants. Le contenu est homogène. Ca parle de jobs pour les étudiants. Le trafic est important : en quelques années, Julien est arrivé à imposer son site comme une référence dans le domaine. Des milliers d'étudiants visitent chaque jour ce site.
Ce site est un bon client pour les Google Adsense. Julien peut générer une partie non négligeable de son revenu grâce à eux. Cela dit, sans dévoiler son Business Model, Julien a aussi d'autres sources de revenu qui à terme devrait générer davantage encore que les Adsense.

2) Ce blog
L'audience est plutôt ciblée : créateurs d'entreprise, internet, pub. En revanche le contenu n'est pas homogène. Il suffit que je parle de mon WE à Kuala Lumpur et les Adsense vont passer de "Créez votre business facilement" à "Trouvez les meilleurs hôtels en Malaisie". Du coup mon audience à priori ciblée ne l'est plus du tout. En outre, mon trafic est ridiculement faible. Donc je ne gagne rien. Si j'arrive à plus de 3 euros sur un mois ça relève du miracle (en fait j'ai mis les adsense à titre expérimental, pour tester. Et je m'en sers sur d'autres sites un peu plus rémunérateurs).

3) Wikipédia.org, l'encyclopédie libre, qu'on pourrait résumer par "tout sur tout, gratuit, pour tout le monde"
L'audience n'est absolument pas ciblée. Le contenu pas du tout homogène. En revanche le trafic est colossal. Du coup, forcément, il se trouve toujours quelqu'un intéressé par une pub. Et Wikipédia génère des fortunes en Google Adsense.

Pour résumer, les Google Adsense sont intéressants si on arrive à conciler les 3 facteurs clés de succès que sont audience ciblée, contenu homogène et trafic conséquent. Mais dans ce cas là, il existe d'autres sources de revenus très lucratives aussi : les bannières/boutons/pop-up, la vente d'adresses email ou postales, le parrainage, etc.

Si on n'arrive pas à concilier ces 3 facteurs clés de succès, il faut compenser par un trafic énorme, ce qui n'est pas évident. Un exemple : le blog de Loic Lemeur. C'est l'un des blogs qui ont la plus forte audience en France en ce moment. L'audience n'est pas du tout ciblée, mais le trafic commence à être conséquent. Les Adsense doivent commencer à rapporter pas mal. Mais je pense que Loic Lemeur a gagné plus d'argent en acceptant de faire parrainer son blog par VoyagesSNCF.com qu'en plusieurs mois de Google Adsense...

Pour de nombreux sites, les Google Adsense ne sont donc qu'une partie (plus ou moins importante) des revenus générés par la publicité. Je n'interviens pas du tout là dedans, mais dans l'autre partie.

mercredi 15 novembre 2006

La pub sur le Net boulverse les rapports de force

Ce post est important pour comprendre mon activité principale. Alors soyez un peu attentifs s'il vous plaît !

La pub sur le Net a évolué de plus en plus vers des modèles à la performance : Coût Par Clic, Coût Par Acquisition, Coût par Lead...

Ces modèles ont notamment permis aux annonceurs de faire passer le risque du côté de l'éditeur. Dans la pub traditionnelle, en tant qu'annonceur, je paye une pub sur un média, point barre. Que la pub marche ou pas, c'est mon problème, pas celui de l'éditeur, du média. Avec la pub à la performance, c'est l'éditeur qui a le plus intérêt à ce que la pub fonctionne !!!

En contrepartie, ces modèles ont ouvert l'accès à la pub à un incalculable nombre de sites perso ou pseudo-professionnels qui n'avaient pas accès à la pub traditionnelle.

Mais avec les sites de taille moyenne ou les gros sites, ces modèles ont aussi inversé le rapport de force : c'est l'éditeur qui prend le risque, donc c'est lui qui choisit attentivement les annonceurs qu'il souhaite représenter. Ce n'est plus l'annonceur qui étudie les médias avant de se décider, c'est l'éditeur qui, sollicité, décide de faire ou de ne pas faire la pub de l'annonceur.

Les gros sites ont pour l'instant refusé ce modèle de pub à la performance et restent ferme sur leur position : l'internet est un média. La pub doit s'y faire comme sur les autres médias : à l'affichage.

Ils font des exceptions et acceptent tous plus ou moins quelques programmes à la performance, par exemple dans leur galerie shopping quand ils en ont une, mais ne le crie pas sur les toits.

Parmi ces gros sites, on trouve les portails (Yahoo, Wanadoo, Hotmail, etc.), les sites des médias traditionnels (tf1.fr, elle.fr, capital.fr, etc.), les sites marchands (VoyagesSNCF, Cdiscount, Pixmania, etc.) et les pure players, les sites Internet qui ne vivent que de la pub (Allocine.fr, AuFeminin.com, Boursorama.fr, etc.).

Les petits sites, les sites perso, les sites pro à faible audience, les blogs, n'ont pas le choix. Pour eux, c'est pub à la performance ou rien.

Entre les 2, on trouve une multitude de sites pro ou semi-pro (certains webmasters ou gérants de sites ont une autre activité à côté) qui représente le gros du web, la masse silencieuse et qui eux "ont le choix" entre les différents modèles de pub.

Bien sûr ils préfèrent la pub à l'affichage, puisqu'elle ne comprend aucun risque et un CA garanti. Mais ils ont du mal à vendre leur espace publicitaire et utilise la pub à la performance, sinon pour la totalité, au moins pour une partie non négligeable de leur revenu.

Du côté des annonceurs, ces sites intermédiaires sont intéressants car d'une part, comme je l'ai dit, les gros sites sont hostiles au modèle à la performance, d'autre part les petites sites et sites perso n'ont pas une audience suffisante pour générer un trafic important vers le site de l'annonceur. Ils sont utiles en complément, mais seulement en complément.

Ce sont donc ces sites intermédiaires que l'annonceur doit convaincre, directement ou via son agence, ou via une plateforme d'affiliation.

Convaincre un site, un éditeur, c'est le convaincre que la pub à la perfmance qu'on propose est intéressante car l'annonceur est connu et/ou son message est fort et/ou son produit est excellent et/ou son prix est compétitif et/ou la commission proposée à l'éditeur est avantageuse, etc.

Evidemment, vous l'aurez compris, plus y a de "et" et plus la tâche est facile, plus y a de "ou" et plus c'est difficile ! :)

A suivre...

lundi 13 novembre 2006

Le Rich Media

Une interview intéressante dans le JDN, pour qui s'intéresse à la pub en ligne (ah oui si votre truc c'est les nains de jardin, faut pas lire le JDN !) pour tout savoir sur le Rich Media.

Exemple de pub Rich Media très intrusive

Le Rich Media, comme le définit clairement la directrice France de DoubleClick dans cette interview, c'est "tous les formats principalement basés sur la technologie Flash et qui permettent une interaction avec l'internaute, ainsi que l'e-pub vidéo".

Intéressant : on en est arrivé à un tel point d'interactivité que certains (comme cette dame) ne considère plus le fait de pouvoir cliquer sur une bannière comme de l'interactivité . Non, aujourd'hui l'interactivité se réalise au sein de la bannière elle même. Plus besoin de (forcément) visiter le site de l'annonceur.

Autre info intéressante : on peut mesurer encore davantage de choses avec le Rich Media, comme par exemple le temps passé devant (dans) une bannière, ainsi que la préférence de l'internaute (si la bannière est cliquable à plusieurs endroits correspondant à plusieurs messages, par exemple).

Le Rich Media, c'est donc aussi la pub vidéo sur le Net. A noter que dans l'interview, la pub non vidéo est comparée à l'affichage ou à la pub en magazine, et la pub vidéo à la pub TV. Alors que perso je considère la pub vidéo comme une évolution de la pub non vidéo qui fut d'abord statique, puis animé, puis flash, avant de devenir vidéo. Pour moi rien ne remplacera la pub TV qui est exclusive : elle n'est pas sur un bout de l'écran, mais sur tout l'écran. Elle s'impose à nous. On n'a pas le choix. On la regarde ou on fait autre chose. Et j'espère bien que ça n'arrivera pas sur le net !!!

En tous cas, et ça l'interview n'en parle évidemment pas, la pub en Rich Media, est beaucoup plus intrusive que la pub traditionnelle. Pour l'instant elle est encore relativement bien acceptée car il y a un côté technologique (animation) assez fascinant, mais les internautes ne vont ils pas se lasser ?

A suivre, des exemples de pub en Rich Media. (Oui je sais je suis trop bon :) )


dimanche 12 novembre 2006

Kuala Lumpur

L'occasion d'un Visa Run, me voici à Kuala Lumpur pour un WE prolongé. La capitale de la Malaisie est moderne comme Bangkok, mais en plus calme, moins polluée, mieux arrangée peut-être aussi (avec des trottoirs et des passages piétons :) ).

Un faux air de Singapour, en moins rutilant.

Ma première incursion dans l'Asie musulmane, où les mosquées remplacent les temples et les femmes se voilent plus qu'elles ne se dévoilent :) (oui je sais, elle était facile celle-là, mais en passant de Bangkok à Kuala Lumpur, le contraste est frappant !).

jeudi 9 novembre 2006

Le coût de la pub

Maintenant qu'on a vu les modèles, voyons les prix.

Quel est le bon prix d'achat (ou de vente) d'un CPM ? d'un CPC ? d'un CPA ?

Voilà malheureusement une question qui n’a pas de réponse. Pour les autres médias, il y a des références, un historique, des critères, etc. Pour le Net, on en est encore à la mise en place. On déchiffre. On tatonne. Et le temps de se mettre d'accord sur les prix, de nouveaux formats publicitaires sont déjà arrivés ! Et de nouveaux types de sites !

Le dessin vient d'ici

Il y a tellement de sites, de modèles, de pays, etc. Ce qui peut être considéré comme un excellent prix par les uns peut être vu par les autres comme dérisoire ; certains sites réalisent de gros revenus avec une campagne qui pour d’autres va s’avérer catastrophique ; certaines campagnes à la performance peuvent rapporter plus que des campagnes payées à l’affichage.

A chacun de se déterminer en fonction de son expérience et de sa connaissance du marché. C’est aussi le rôle des agences d’aider les annonceurs et/ou les éditeurs à s’y retrouver dans la jungle des tarifs.

Qu’en est-il des éditeurs de sites indépendants, qui veulent évaluer leur espace publicitaire ?

Ils peuvent déjà regarder sur les plateformes d’affiliation les prix pratiqués, et se renseigner auprès de professionnels. Certaines agences proposent même de gérer l’espace publicitaire des sites qui ont déjà un trafic un peu conséquent.

Et pour le reste, c'est un critère de rentabilité : combien de campagnes puis-je faire ? Combien ai-je d'emplacements ? Que doit me rapporter chacun, etc.

Sur le Net il y a presque autant de prix qu'il y a de sites, c'est pour vous dire !!!

mardi 7 novembre 2006

24 heures contre la censure du Net

"A compter de mardi 7 novembre à 11 heures et pendant vingt-quatre heures, Reporters sans frontières appelle les internautes à se mobiliser contre la censure qui sévit toujours sur le Réseau.

L'objectif est notamment de dénoncer les treize Etats qui continuent à filtrer Internet, n’hésitant à interdire l’accès à tel ou tel site - jugé « subversif », « contre-révolutionnaire » ou « antinational » - ou à jeter des internautes en prison – plus de soixante actuellement."

Parmi ces pays, Cuba bien sûr, la Chine forcément, mais aussi le Vietnam, la Tunisie, l'Egypte, la Biélorussie...

Toutes les infos sur le site de Reporters Sans Frontières.

Par contre je suis un peu moins d'accord avec RSF sur le procès fait à Yahoo!, accusé de collaborer avec le gouvernement chinois. Pour moi ils ne collaborent pas plus que Chirac quand il se rend là-bas pour ouvrir le marché chinois aux entreprises françaises...

Mais bon. Soutenons la liberté de la presse et du Net !

lundi 6 novembre 2006

Le rôle des Cookies dans la pub sur le Net

Le lien de tracking est donc un élément clé du marketing à la performance. Mais il est valable dans l'instant. Il ne dure pas.

Ces appétissants cookies sont ici.

Imaginons que sur mon site je fasse la pub pour le site Web de Carrefour et que je sois payé en pourcentage du chiffre d’affaires généré. Imaginons maintenant qu’un visiteur de mon site clique sur la pub Carrefour et commence un achat sur le site de Carrefour. Malheureusement le téléphone sonne et mon internaute est amené à quitter rapidement son appartement. Il ne finalise pas son achat et éteint son ordinateur. Si on ne se fie qu'au lien de tracking, je ne serai pas payé. Pourtant c’est bien moi qui ai envoyé cet internaute et il va peut être retourner sur le site de Carrefour pour finir son achat le soir même ou le lendemain.

Heureusement, il y a le cookie. Un cookie est un petit fichier texte qu'un serveur (donc un site Web) envoie à un ordinateur. Pour plus d'infos sur le cookie, c'est ici.

Le cookie permet en gros d'échanger des informations entre un serveur (qui héberge un site) et un ordinateur (qui "visite" le site) . C'est grâce aux cookies que l'internaute est "reconnu" sur un site et n'a pas forcément besoin de s'identifier. Le cookie indique même si l'internaute est déjà venu, quand, combien de temps, etc.

C'est donc lui qui indiquera au serveur du site Carrefour aujourd'hui que l'internaute qui vient lui rendre visite a en fait été envoyé depuis mon site hier... ou le mois dernier.

Pendant combien de temps considère-t-on qu'un internaute vient d'un site en particulier ? Ca dépend de la durée de vie du cookie. On peut décider qu'un cookie aura une durée de vie de quelques heures ou de plusieurs mois. En général, dans la pub, les cookies ont une durée de vie d'un mois. On estime que si l'internaute n'a pas finalisé son achat, son inscription, etc. au bout d'un mois, on ne peut plus considérer qu'il vient du site qui l'avait envoyé au départ (s'il revient au bout de 6 mois, c'est sûrement par un autre biais).

Le cookie permet aussi de personnaliser la page en fonction des informations que l'on possède sur le visiteur. S'il est déjà venu, s'il a indiqué son age ou son adresse, on peut personnaliser la page d'accueil qu'il visite, et lui servir par exemple des publicités spécifiques. C'est pour cette raison que de nombreux sites exigent l'acceptation des cookies pour toute inscription à leur service (avant de commencer à vous plaindre, rappelez vous que si ces sites sont gratuits c'est souvent car ils vivent de la pub).

Oui, car on peut paramétrer son navigateur internet pour qu'il refuse les cookies. Dans ce cas, aucun cookie ne peut être déposé sur l'ordinateur. Mais ça limite l'internaute dans sa navigation et dans son utilisation des sites Web. La majorité des internautes accepte les cookies (car c'est la configuration par défaut du navigateur). La pub sur le Net repose donc beaucoup sur ce système et gère les exceptions (en gros, on accepte un taux de perte anecdotique).

Mon internaute peut donc prendre son temps (un peu) avant d'acheter, je toucherai quand même ma commission !

samedi 4 novembre 2006

CA d'Octobre

Y a une justice (cf mon post sur le CA de Septembre).

Le CA d'Octobre est franchement pas terrible, principalement à cause des mes 2 principaux clients qui m'ont tous les 2 imposé des conditions plus difficiles à partir du début du mois.

Cela dit ce n'est pas la mort du petit cheval (j'aime bien cette expression à la con ! :) ) car :
- j'avais fait de très bons mois auparavant depuis Avril
- Novembre s'annonce déjà un peu mieux car 1) je maîtrise mieux les nouvelles exigences de mes clients 2) de leur côté ils ont augmenté les volumes.

Principale difficulté : Servir les commandes. Vous comprendrez mieux quand j'aurai fini de présenter mon activité.

Principale solution (à chaque difficulté constatée doit correspondre une solution mise en place, c'est la règle du management efficace. Source Bart :) ) : ben justement je réfléchis à plusieurs solutions autour du recrutement de partenaires/collaborateurs/stagiaires... ici ou ailleurs.

A suivre donc...

mercredi 1 novembre 2006

La pub : le financement équitable

La Fondation Mozilla (association à but non lucratif dont l'activité consiste notamment à développer le navigateur Internet Firefox, concurrent gratuit d'Internet Explorer de Microsoft) gagne trop d'argent ! (l'article de NetEconomie).

La faute à qui ? "Je vous le donne Emile" : à la pub, bien entendu.

Les partenariats publicitaires, notamment avec Google, rapportent plus de 50 millions de dollars par an à cette fondation qui ne sait plus quoi en faire.

Ca prouve au moins 2 choses :
- On peut gagner beaucoup d'argent en étant gratuit ;
- les gars de chez Mozilla sont hyper honnêtes, car combien de personnes n'auraient rien dit et s'en seraient mis plein les fouilles, même au sein des assoces les plus humanitaires qui soient.

Et certains de crier au scandale. Comme quoi la fondation se sucrerait sur le dos des bénévoles. Ben il semblerait que non, puisqu'ils font savoir à tout le monde qu'ils ont gagné beaucoup et qu'ils vont redistribuer.

Moi ce qui m'intéresse dans cette histoire c'est de pouvoir encore une fois défendre la pub qui nous permet d'avoir des services gratuits tout en enrichissant ceux qui les développent. C'est pas merveilleux ça ? Plus indolore que l'impôt, plus efficace que le don, la pub, c'est le financement équitable :)

Oui, vous pouvez réagir ! ;-)