jeudi 28 septembre 2006

e-Pub : perspectives

Un article très intéressant hier dans le JDN sur l'évolution de l'e-Pub aux US (comme dans de nombreux domaines, les US sont "en avance" et ce qui se passe là-bas aujourd'hui devrait se passer chez nous très bientôt).

L'image vient... d'ailleurs.

Les points importants :

Sur le marché :
- la pub sur les moteurs de recherche continue à progresser et représente 40% des dépenses de pub en ligne. C'est énorme. Mais ce n'est pas nouveau. Cela dit, on parle en "valeur", et la pub sur les moteurs de recherche coûte plus cher, en relatif, que les autres formats.
- ce qui est nouveau en revanche c'est la progression très nette de la pub par affiliation : +82% en un an. Je reviendrai dans un prochain post sur ce qu'est la pub par affiliation. Ce qui est intéressant c'est de voir que ça progresse plus vite même que la pub sur les moteurs de recherche.
- même l'affichage traditionnel continue à progresser. l'e-Pub est clairement en période de croissance. De plus en plus d'annonceurs se tournent vers le Net.

Sur les formats :
- les bannières traditionnelles progressent plus que le rich media (c'est à dire les formats type flash, video, etc.). Ca ne m'étonne pas. Il y a un effet de mode à faire dans le compliqué (comme il y a eu un effet de mode des sites en flash), alors que la pub traditionnelle est moins intrusive et mieux perçue. Les annonceurs ont donc essayé les nouveaux formats, mais reviennent vers des choses plus classiques.

Sur les modèles :
- le coût à la performance progresse beaucoup plus que le coût pour mille. Et on est maintenant à égalité. C'est à dire qu'on passe d'un système de publicité classique (celui de la radio ou de la TV, au paiement à l'affichage) à un système unique au web (je ne paye que pour les résultats obtenus).
Je me risque à une prédiction : le modèle à la performance va clairement s'imposer et le modèle classique devenir marginal.

Ca tombe bien, la valeur ajoutée de la Boite à Clics est clairement sur le modèle à la performance :)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, je pense que (malheureusement pour moi), la pub à la perf va encore augmenter en volume, mais pas forcément en valeur! D'ailleurs, le CPC Adsense moyen semble stagner, mais il y a toujours plus de sites qui en affichent de l'Adsense.

En revanche, je pense que la pub au CPM va aussi progresser, au moins en valeur, parce que c'est la seule solution pour les marques de se construire. Les grandes marques auront toujours interet à se construire une image sur les sites internet à forte fréquentation.

Je prends l'exemple de Coca Cola, qui n'aura certainement jamais interet à payer à la perf sur internet, mais qui voudra "imprégner" les esprits de manière suffisament forte et récurrente pour que si tu passes devant un distributeur dans le métro, tu prennes le Coke et pas le Pepsi!

Tu as donc deux stratégie : une à la perf, où tu considère plus la pub comme un coût (liens sponso, affiliation, shopbot...), une au CPM, où la pub est un investissement. Bref, deux choses comptablement bien différentes!

Ju

Bart a dit…

Je ne suis pas d'accord avec toi mais je sais qu'on a déjà eu cette discussion :)

Sur le net, la pub doit être interactive pour marquer les esprits. Même pour CocaCola. Le futur de la pub de notoriété peut passer par le lancement de petits films par exemple, ou par le déclenchement d'une animation. A ce moment là, l'annonceur peut demander à ne payer que quand le film ou l'animation est effectivement lancé/déclenchée.

Je suis d'accord avec toi que cette évolution avantage l'annonceur par rapport au site web, sauf si le prix est adapté. Mais de toutes façons ça me parait inéluctable.

La question est plutôt : combien de temps les gros sites web vont-ils pouvoir tenir avec ce faux discours : "l'internet est un média comme les autres" ???

Anonyme a dit…

>Sur le net, la pub doit être interactive pour marquer les esprits. Même pour CocaCola. Le futur de la pub de notoriété peut passer par le lancement de petits films par exemple, ou par le déclenchement d'une animation. A ce moment là, l'annonceur peut demander à ne payer que quand le film ou l'animation est effectivement lancé/déclenchée.

Oui, on est d'accord, mais c'est de la performance là... il n'y a pas d'acte d'achat derrière!

Ju