La pub sur le Net boulverse les rapports de force
Ce post est important pour comprendre mon activité principale. Alors soyez un peu attentifs s'il vous plaît !
La pub sur le Net a évolué de plus en plus vers des modèles à la performance : Coût Par Clic, Coût Par Acquisition, Coût par Lead...
Ces modèles ont notamment permis aux annonceurs de faire passer le risque du côté de l'éditeur. Dans la pub traditionnelle, en tant qu'annonceur, je paye une pub sur un média, point barre. Que la pub marche ou pas, c'est mon problème, pas celui de l'éditeur, du média. Avec la pub à la performance, c'est l'éditeur qui a le plus intérêt à ce que la pub fonctionne !!!
En contrepartie, ces modèles ont ouvert l'accès à la pub à un incalculable nombre de sites perso ou pseudo-professionnels qui n'avaient pas accès à la pub traditionnelle.
Mais avec les sites de taille moyenne ou les gros sites, ces modèles ont aussi inversé le rapport de force : c'est l'éditeur qui prend le risque, donc c'est lui qui choisit attentivement les annonceurs qu'il souhaite représenter. Ce n'est plus l'annonceur qui étudie les médias avant de se décider, c'est l'éditeur qui, sollicité, décide de faire ou de ne pas faire la pub de l'annonceur.
Les gros sites ont pour l'instant refusé ce modèle de pub à la performance et restent ferme sur leur position : l'internet est un média. La pub doit s'y faire comme sur les autres médias : à l'affichage.
Ils font des exceptions et acceptent tous plus ou moins quelques programmes à la performance, par exemple dans leur galerie shopping quand ils en ont une, mais ne le crie pas sur les toits.
Parmi ces gros sites, on trouve les portails (Yahoo, Wanadoo, Hotmail, etc.), les sites des médias traditionnels (tf1.fr, elle.fr, capital.fr, etc.), les sites marchands (VoyagesSNCF, Cdiscount, Pixmania, etc.) et les pure players, les sites Internet qui ne vivent que de la pub (Allocine.fr, AuFeminin.com, Boursorama.fr, etc.).
Les petits sites, les sites perso, les sites pro à faible audience, les blogs, n'ont pas le choix. Pour eux, c'est pub à la performance ou rien.
Entre les 2, on trouve une multitude de sites pro ou semi-pro (certains webmasters ou gérants de sites ont une autre activité à côté) qui représente le gros du web, la masse silencieuse et qui eux "ont le choix" entre les différents modèles de pub.
Bien sûr ils préfèrent la pub à l'affichage, puisqu'elle ne comprend aucun risque et un CA garanti. Mais ils ont du mal à vendre leur espace publicitaire et utilise la pub à la performance, sinon pour la totalité, au moins pour une partie non négligeable de leur revenu.
Du côté des annonceurs, ces sites intermédiaires sont intéressants car d'une part, comme je l'ai dit, les gros sites sont hostiles au modèle à la performance, d'autre part les petites sites et sites perso n'ont pas une audience suffisante pour générer un trafic important vers le site de l'annonceur. Ils sont utiles en complément, mais seulement en complément.
Ce sont donc ces sites intermédiaires que l'annonceur doit convaincre, directement ou via son agence, ou via une plateforme d'affiliation.
Convaincre un site, un éditeur, c'est le convaincre que la pub à la perfmance qu'on propose est intéressante car l'annonceur est connu et/ou son message est fort et/ou son produit est excellent et/ou son prix est compétitif et/ou la commission proposée à l'éditeur est avantageuse, etc.
Evidemment, vous l'aurez compris, plus y a de "et" et plus la tâche est facile, plus y a de "ou" et plus c'est difficile ! :)
A suivre...
1 commentaire:
Ah tiens moi je croyais qu'un site intermediaire, il se contentait de souscrire à Adsense, et après Google se charge de choisir les annonceurs, et yapuka attendre le chèque a la fin du mois (dont le montant est calculé selon une sorte de formule encore plus secrète que celle du coca cola). D'ailleurs, c'est pas ce que fait maboite.blogspot.com ? je vois des pubs de gooooogle, là, à droite...
Enregistrer un commentaire